L'année 2024 a marqué un tournant, avec une augmentation des cyberattaques et des violations de données.Selon des statistiques récentes de la CNIL, 5 629 violations de données personnelles ont été recensées cette année, soit une augmentation de 20 % par rapport à 2023..
Dans ce contexte, la sécurité Zero Trust s’impose non plus comme une option mais comme une nécessité afin de protéger les collaborateurs et les ressources de l’entreprise.
Le Zero Trust ?
Le Zero Trust est une approche de la cybersécurité qui remet en question les anciens paradigmes de confiance implicite basés sur la frontière entre le réseau interne et externe. Contrairement aux modèles traditionnels, où les utilisateurs et appareils internes sont souvent considérés comme fiables par défaut, le modèle Zero Trust repose sur le principe fondamental que tout utilisateur, appareil, ou application, qu'il soit interne ou externe, ne doit jamais être automatiquement approuvé. Chaque tentative d'accès aux ressources, qu'il s'agisse de données, de systèmes ou d'applications, est systématiquement authentifiée, vérifiée et validée, indépendamment de l'endroit où elle provient.
Dans un environnement Zero Trust, l'authentification se fait de manière continue et dynamique. Il ne s'agit pas seulement de valider un utilisateur lors de sa première connexion, mais aussi de surveiller et d'évaluer en permanence les comportements et les autorisations, même après l'accès initial. Cela implique l'utilisation de techniques comme la vérification multi-facteurs (MFA), le contrôle d'accès basé sur les rôles (RBAC) et la surveillance continue des activités des utilisateurs pour détecter toute anomalie en temps réel.
De plus, le Zero Trust implique de segmenter les ressources et les données sensibles en microsegments au sein du réseau, ce qui permet de limiter l'accès uniquement aux parties nécessaires. Par exemple, même un utilisateur légitime ne pourra accéder qu’aux données strictement nécessaires à son rôle, réduisant ainsi les risques en cas de compromission d'un compte ou d'un appareil.
Cette approche renforce considérablement la résilience face aux attaques internes et externes, notamment en réponse à l'augmentation des violations de données et des cyberattaques ciblées. Le Zero Trust devient particulièrement pertinent dans un contexte où les environnements de travail sont de plus en plus distribués, avec des employés travaillant à distance et des services cloud de plus en plus intégrés dans l'architecture informatique des entreprises.

Dans un environnement où le travail hybride et le cloud computing sont devenus la norme, et où des plateformes collaboratives comme Google Workspace sont au cœur des opérations quotidiennes, l'implémentation du Zero Trust devient indispensable pour protéger les informations sensibles et assurer la continuité des activités.
Avec Google Workspace, appliquez facilement le Zero Trust pour mieux sécuriser vos données.
La mise en place concrète de la sécurité Zero Trust passe par ces 3 principes :
Accès de moindre privilège
Les personnes reçoivent le niveau minimum d'accès nécessaire pour effectuer leurs tâches. En limitant les autorisations des utilisateurs, les organisations peuvent réduire le risque et l'impact des brèches de données, ainsi que l'accès aux informations sensibles.
Accès contextuel
Les décisions concernant les accès sont basées sur de nombreux facteurs, tels que l'identité de l'utilisateur, le type d'appareil, la version de l'OS, l'emplacement et la sensibilité des données concernées. Un utilisateur qui peut accéder aux données à partir d'un appareil et d'un emplacement particulier n'y aura peut-être pas accès avec un autre appareil.
Évaluation continue
L'identité de l'utilisateur et de l'appareil est continuellement vérifiée à chaque session. Cela implique une surveillance continue de l'activité des utilisateurs, ainsi que l'utilisation d'analyses avancées et de l'automatisation pour identifier et atténuer les risques.

L’IA au service de la sécurité des données

Gemini permet une classification automatique des données de votre environnement Google Drive afin de déterminer leur niveau de confidentialité. Cette classification, couplée aux fonctionnalités d’accès contextuel permet de protéger les données sensibles de toute perte volontaire ou involontaire.
Vous avez la possibilité de définir des règles d’accès à vos données en fonction de leur criticité. Par exemple, une donnée classifiée avec un haut niveau de criticité peut n’être accessible que dans un contexte bien particulier basé sur la sécurité du matériel utilisé, la localisation géographique et réseau ou encore le mode d’authentification du collaborateur.
Supervision et alertes, pour réagir rapidement aux événements problématiques
Cette philosophie Zero Trust doit être couplée à une supervision rigoureuse des événements d’accès à vos données. Il est important de déterminer les événements que l’on juge problématique (échecs d'authentification, suppression/ téléchargement de masse, tentatives de partages vers l’extérieur,...) et de prendre les mesures nécessaires.
Cette supervision permet aussi de mettre à jour vos règles d’accès aux données en restant cohérent par rapport aux usages de vos collaborateurs.
Conclusion
Avec l'augmentation des cyberattaques et des violations de données, il est plus important que jamais de repenser la sécurité de vos systèmes. Le Zero Trust est la solution idéale pour protéger vos données sensibles, et avec des outils comme Google Workspace, c'est plus facile à mettre en place que vous ne le pensez. En contrôlant précisément qui accède à quoi, quand et comment, vous renforcez la sécurité de vos équipes tout en gardant un contrôle total.
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